Sur
100 couples avec 1 enfant, 5 sont pauvres avant les aides
sociales (ont un revenu inférieur à 50% du revenu
médian français). |
|
|
|
La
politique nataliste française privilégie les
couples avec enfants qui ont droit aux allocations familiales
quelque soit leurs revenus, et ces allocations familiales
et celles pour le logement sont maximales pour 3 enfants.
L'allocation familiale pour le 3e enfant est de 377 €
en 2004 pour le 3e enfant, deux fois plus que le seuil de
pauvreté d'un enfant (181 €). Pour le 4e et les
suivants elle n'est que de 185€ |
|
|
|
La
première colonne montre une augmentation forte de la
pauvreté avec le nombre d'enfants.
La première raison est qu'il faut partager le revenu
des parents entre plus de personnes (donc d'unités
de consommation).
La deuxième raison est la diminution du travail féminin
à partir de 3 enfants.
Enfin, la natalité est plus élevée dans
les familles pauvres. |
|
|
|
Sur 100 enfants vivant
en France en 2000, 12 vivaient dans une famille monoparentale
(= un seul parent dans le ménage)
|
|
|
|
Sur 100 enfants pauvres
en France en 2000, 23 vivaient dans une famille monoparentale.
|
|
|
|
On dit que les enfants
de familles monoparentales sont sur-représentés
parmi les pauvres. Ils ont ainsi deux fois plus de malchances
d'être pauvres que les autres enfants.
|
|
|
|
Les chefs de famille
monoparentale sont à 95 % des femmes, or les revenus
féminins sont encore inférieurs en moyenne
à ceux masculins. De plus, ils sont plus touchés
par le chômage ou l'inactivité en particulier
quand leur niveau de formation est faible. A cela s'ajoutent
le faible niveau des pensions alimentaires et la fréquence
de leur non-paiement.
|
|
|
|
Un enfant de moins
de 15 ans compte pour 0,3 unité de consommation.
Ainsi une famille monoparentale avec un enfant compte pour
1,3 unités de consommation, alors qu'un couple sans
enfant compte pour 1,5 u.c. Or, pour de nombreuses dépenses
le couple à moins de besoins que la famille monoparentale
: par exemple, pour le logement une chambre suffit au couple,
alors qu'il en faut deux pour la famille monoparentale.
En comptant le 1er enfant 0,5 u.c. , le taux de pauvreté
de 15% après transfert des familles monoparentales
passe à 22%.
|
|
|
|
Non, "la
part des transferts sous condition de ressources dans leur
revenu a continué à croître dans leur
budget."
Leurs revenus totaux ayant légèrement augmenté,
ils ne reçoivent pas moins d'aides qu'en 1985.
Il faut se rappeler que le calcul de la pauvreté
se fait par rapport à un "seuil" qui augmente
avec le niveau de vie général.
(Ce seuil est égal en France à 50 % du revenu
médian)
|
|
 |
|
OUI , dans tous
les cas, les aides sociales (allocations familiales, logement,
chômage, RMI...) aident une partie des familles à
sortir de la pauvreté mais elles ne suffisent pas.
|
|
|
|
|
Un
million d'enfants pauvres en France
Taux de pauvreté en % |
avant transfert
|
après transfert
|
Couple avec 1 enfant |
5,0
|
4,6
|
Couple avec 2 enfants |
6,5
|
5,4
|
Couple avec 3 enfants |
14,7
|
6,1
|
Couple avec 4 enfants et + |
44,5
|
17,5
|
Familles monoparentales |
33,0
|
15,4
|
|
|
|