Non,
vous oubliez qu'un travailleur n'est pas forcément
un salarié : un indépendant, un commerçant
par exemple est un travailleur. Un travailleur pauvre est
donc un salarié ou un indépendant qui vit avec
moins que le seuil de pauvreté. |
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Non
: 1 305 000 personnes ont occupé un emploi et étaient
pauvres, 500 000 environ (1,8 millions moins 1,3) n'avaient
connu que le chômage : elles sont donc minoritaires. |
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Pas forcément
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- avec le SMIC et une seule personne dans le ménage,
le salarié n'est pas "pauvre" ,
- une famille nombreuse avec un salaire supérieur
au SMIC peut être pauvre.
- et puis tous les travailleurs pauvres n'ont pas de salaire
(les indépendants).
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Souvent : diviser
un faible salaire entre un grand nombre de personnes réduit
la part de chacun.
Mais d'autres revenus peuvent éviter la pauvreté
: la possession d'un logement et/ou des revenus du capital.
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Sur 100 travailleurs
pauvres ayant un conjoint sans revenu d'activité,
16 sont pauvres.
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- la première
cause de la pauvreté est le chômage
: 15 à 20 salariés ayant connu le chômage
sont pauvres sur 100.
- les indépendants sont aussi touchés : 19
% sont d'entre eux sont pauvres.
- les CDD aggravent la pauvreté : 14 % des salariés
toute l'année en CDD sont pauvres. Et l'alternance
CDD - chômage (fréquente parmi les CDD : 285
000 pour 425000 personnes en CDD toute l'année) conduit
20% des personnes à la pauvreté.
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Sur 100 travailleurs
pauvres 33 ont un conjoint sans revenu d'activité.
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Si un travailleur vit
seul, son risque de pauvreté est de 8 %.
Lorsquil vit en couple, son risque de pauvreté
dépend de lactivité de son conjoint
: 2 % si son conjoint travaille, 16 % sinon.
Un travailleur chef dune famille monoparentale est
moins exposé à la pauvreté que celui
qui vit dans un couple dont un seul membre travaille. En
effet, les transferts sociaux réduisent fortement
la pauvreté des familles monoparentales.
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Le chômage a
progressé jusqu'en 1997, le travail précaire
s'est accru de 1970 à 2001 ont progressé
: ces deux situations augmentent la pauvreté des
salariés.
Cependant les aides sociales ont, en partie seulement, limité
la pauvreté.
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OUI : les familles
monoparentales utilisent toutes les aides existantes (dernière
phrase) mais cela ne suffit pas à les sortir toutes
de la pauvreté .
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1-
QUI ?
Selon la définition
anglo-saxonne, les « working poor » sont des personnes
qui bien quactives vivent dans un ménage pauvre.
En France, 1,8 million de personnes répondent à
cette définition, mais beaucoup nont connu que
le chômage tout au long de lannée.
Parmi les personnes actives et ayant travaillé au moins
un mois, 1 305 000 vivaient dans un ménage dont le
niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté
(6 % des travailleurs).
Les travailleurs pauvres se répartissent entre des
travailleurs ayant connu lemploi et le chômage
(354 000), et des personnes ayant travaillé toute lannée
en tant quindépendants (350 000) ou salariés
(510 000) auxquelles sajoutent quelques personnes ayant
été inactives quelques mois.
Les « travailleurs pauvres » ou travailleurs à
faible niveau de vie ne doivent pas être confondus avec
les personnes à « bas salaires ». Ainsi,
certaines personnes perçoivent des bas salaires mais
leur niveau de vie dépasse le seuil de pauvreté
grâce aux revenus du patrimoine, aux prestations sociales
ou aux revenus dactivité des autres membres du
ménage. Inversement, des salariés peuvent avoir
un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté
à cause des charges de famille et ce malgré
un salaire relativement correct.
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