L'écart absolu est la différence entre les 2 nombres :

en 1962 : 1 460 - 941 = 519 euros

en 2000 : 21 521 - 17 552 = 3 969  euros

Non,
l'écart absolu est un très mauvais indicateur d'inégalités : l'écart est plus élevé en 2000 car les salaires sont bien plus élevés qu'en 1951 (il ont augmenté en partie du fait de l'inflation (ce sont des euros courants), en partie du fait des hausses de pouvoir d'achat.)

L'écart relatif en pourcentage peut se calculer de 2 manières :

- un écart en pourcentage par rapport aux hommes : en 2000, les femmes gagnent en moyenne 18,44 % de moins que les hommes en moyenne [= (valeur étudiée les femmes - valeur de base les hommes ) / valeur de base ]= ( 17 552 - 21 521 ) / 21 521)

- le rapport en pourcentage entre les salaires féminins et masculins : 17 552 / 21 521 = 81,56 %
En 2000, les femmes gagnent en moyenne 81,56 % du salaire masculin.

Ce rapport peut également être calculé sans être mis en pourcentage : le ratio F/H est de 0,8156 (nombre sans unité).
Enfin, il peut être donné sous forme d'indice, en base 100 : 17 522 / 21 521 x 100 = 81,56
Le salaire moyen féminin est à l'indice 81,56, base 100 pour les hommes

En 1951, le salaire moyen des femmes était égal à 64,9 % de celui des hommes.

Oui, les inégalités de salaires se sont réduites :
Du fait de la rupture de série, on ne peut pas comparer 1993 et 1994, mais
le salaire moyen féminin est passé de 64,9 % de celui des hommes en 1951 à 78,4 % en 1993, soit une forte baisse de l'écart (le salaire féminin se rapproche de celui masculin), et de 1994 à 2000, la diminution de l'écart se poursuit.
Au rythme actuel, il faudra cependant attendre au moins un siècle pour qu'il soit supprimé ...

L'unité de consommation permet de tenir compte du nombre de personnes vivant dans le ménage. Le premier adulte compte pour une unité de consommation, les autres pour 0,5 : une partie des dépenses sont communes. Un enfant (de moins de 15 ans) compte pour 0,3 unités.

En 1970, les 10 % de personnes les plus pauvres en France avaient un revenu disponible par unité de consommation inférieur à 21 976F (francs constants de 1996).