Vous avez tort : "la science
va des idées aux choses, non des choses aux idées." |
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Vous avez raison : pour Durkheim,
"la science va des idées aux choses, non des
choses aux idées." |
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Vous avez tort, nous avons tendance à
partir de nos idées a-priori pour comprendre la réalité
mais elles ne sont pas forcément vérifiées
par les faits. |
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Vous avez raison, la démarche
scientifique impose de prendre de la distance vis-à-vis
de l'objet étudié et de nos idées a-priori
pour faire une observation vérifiable. |
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Vous avez raison, la démarche
scientifique impose de prendre de la distance vis-à-vis
de l'objet étudié et de nos idées a-priori
pour faire une observation vérifiable. |
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L'homme ne peut pas vivre au milieu des choses sans
s'en faire des idées d'après lesquelles il règle
sa conduite. Seulement, parce que ces notions sont plus près
de nous et plus à notre portée que les réalités
auxquelles elles correspondent, nous tendons naturellement à
les substituer à ces dernières et à en faire
la matière même de nos spéculations. Au lieu
d'observer les choses, de les décrire, de les comparer, nous
nous contentons alors de prendre conscience de nos idées,
de les analyser, de les combiner. Au lieu d'une science de réalités,
nous ne faisons plus qu'une analyse idéologique. Sans doute,
cette analyse n'exclut pas nécessairement toute observation.
On peut faire appel aux faits pour confirmer ces notions ou les
conclusions qu'on en tire. Mais les faits n'interviennent alors
que secondairement, à titre d'exemples ou de preuves confirmatoires
; ils ne sont pas l'objet de la science. Celle-ci va des idées
aux choses, non des choses aux idées.
Source : Émile
Durkheim (1894)
Les règles de la méthode sociologique.
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