Non
: le marché de la banane n'est pas concurrentiel
puisque 5 multinaltionales contrôlent 70 % du marché
mondial. |
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Oui
: le marché de la banane n'est pas concurrentiel
puisque 5 multinaltionales contrôlent 70 % du marché
mondial. |
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Ce n'est pas le
cas ici.
Un monopole est
un marché dominé par une seule grande entreprise
productrice.
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Ce n'est pas le
cas ici :
Un oligopole est la domination de plusieurs entreprises
productrices. Ici les multinationales ne produisent pas
mais achètent.
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Vous avez raison
:
un oligopsone
est une domination d'un nombre limité d'acheteurs
: ici 5 firmes contrôlent 70 % du marché
mondial. Face à elles, les producteurs sont très
nombreus : en Amérique latine, Asie du Sud-Est, Afrique...
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Non :
Un oligopole bilatéral est l'existence d'un
nombre limité de firmes acheteuses et vendeuses.
Ici il y a bien un nombre limité de firmes acheteuses
(les 5 multinationales qui dominent 70 % du marché)
mais les vendeurs - producteurs sont très nombreux
répartis sur tous les continents.
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Non : les producteurs
très nombreux se concurrencent pour vendre leurs
produits face à des acheteurs peu nombreux.
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Oui : les firmes
acheteuses peu nombreuses font jouer la concurrence entre
les nombreux producteurs pour qu'ils vendent à un
prix bas. De plus, elles ont les moyens financiers de transporter,
assurer, stocker les produits, ce que ne peuvent pas faire
les producteurs des pays pauvres. Elles achètent
donc plus quand le prix est bas.
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Oui : Les consommateurs
profitent aussi de ce système.
Les firmes acheteuses peu nombreuses font jouer la concurrence
entre les nombreux producteurs pour qu'ils vendent à
un prix bas. De plus, elles ont les moyens financiers de
transporter, assurer, stocker les produits, ce que ne peuvent
pas faire les producteurs des pays pauvres. Elles achètent
donc plus quand le prix est bas.
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La hausse
du prix du pétrole est liée à la limitation
de l'offre (l'offre devient inférieure à la
demande et le prix peut augmenter, les acheteurs se concurrençant
et acceptant un prix plus élevé). Celle-ci
n'a été possible que parce que les pays exportateurs
se sont entendus : au sein de l'OPEP, créée
en 1960 mais qui n'a limité la production qu'à
partir de 1974. L'entente n'a été possible
que pour des raisons politiques (et non économiques)
: la lutte contre Israël.
La hausse du prix en 1979-81 a les mêmes causes économiques
(limitation de l'offre). Cette fois-ci c'est la diminution
de la production de pays en guerre (Irak - Iran) qui en
est la cause.
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La hausse
du prix du pétrole est liée à la limitation
de l'offre (l'offre devient inférieure à la
demande et le prix peut augmenter, les acheteurs se concurrençant
et acceptant un prix plus élevé). Celle-ci
n'a été possible que parce que les pays exportateurs
se sont entendus : au sein de l'OPEP, créée
en 1960 mais qui n'a limité la production qu'à
partir de 1974. L'entente n'a été possible
que pour des raisons politiques (et non économiques)
: la lutte contre Isaraël.
La hausse du prix en 1979-81 a les mêmes causes économiques
(limitation de l'offre). Cette fois-ci c'est la diminution
de la production de pays en guerre (Irak - Iran) qui en
est la cause.
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- tous
les pays producteurs (ou exportateurs) doivent mener ensemble
la politique de restriction de l'offre : si un producteur
jouait "cavalier seul" en produisant plus, il
augmenterait son chiffre d'affaires au détriment
des autres.
- les pays acheteurs peuvent mener des "représailles"
économiques (développer les recherches pour
remplacer la matière première) ou politiques
(diminution de l'aide à ces pays).
- l'élasticité de la demande au prix doit
être faible : si la demande diminuait fortement du
fait de la hausse des prix, le chiffre d'affaires total
diminuerait, le but inverse est recherché.
Exemple : pour 20 $, le pays importateur achète 5
millions de barils : le chiffre d'affaires est de 100 millions
de $
pour 25 $, si le pays importateur n'achète plus que
3 millions de barils : le chiffre d'affaires ne sera plus
que de 75 millions de $. Le pays exportateur y perd. (voir
l'effet de King plus loin)
Jusqu'à 4 millions de barils achetés, le pays
exportateur y gagne : 4 x 25 = 100 millions , mais en dessous
non. L'élasticité de la demande (= taux de
variation de la demande / taux de variation du prix) doit
être supérieure à -1.
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Un exemple: le marché de la banane.
La production mondiale de bananes était de 84 millions
de tonnes en 1996 dont 12 millions exportées. Les producteurs
sont en Amérique latine (44 % de la production), en
Asie du Sud-Est (43%), en Afrique (15%), la Guadeloupe –
Martinique – Iles Caraïbes – Madère
–Crète ne représentent que 0,1 % de la
production mondiale mais 40% des importations des pays de
l’Union Européenne.
5 pays ont un gros poids dans les exportations mais dépendent
fortement pour leur commerce extérieur de ce produit
: l’Equateur (20% des exportations mondiales en 1996),
le Costa Rica (17%), la Colombie (14%), les Philippines (9%)
et le Panama (6%).
5 entreprises multinationales contrôlent 70% du marché
mondial (60% du marché européen), les 2 principales
sont : Del Monte, Dole et Chiquita. Elles achètent
les productions aux propriétaires des pays du Tiers-Monde
et les vendent aux commerçants des pays développés.
Mais, elles développent aussi le contrôle de
la production en achetant certaines propriétés
pour produire elles-mêmes, en assurant le transport
et le conditionnement (mûrisseries, emballages), en
créant des chaînes de distribution dans les pays
développés : elles se concentrent verticalement
pour obtenir les profits qui apparaissent aux différents
niveaux du circuit de distribution. Les profits étant
faibles dans la production elle-même il y a plutôt
un recul de cette forme de concentration. C’est une concentration
verticale. ................................((I.G.)
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Le marché de la banane est-il un marché concurrentiel ?
............oui..........
non
De quel type de marché s'agit-il ? monopole,
oligopole, oligopsone,
oligopole bilatéral
Le prix décidé sur un tel marché favorise-t-il
? les producteurs, les
firmes acheteuses, les consommateurs
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L'exemple du pétrole
• En octobre 1973 éclate la guerre du Kippour.
L’embargo décrété par les pays arabes
sur les pays soutenant Israël, notamment les États-Unis,
ainsi que la limitation de l’offre proposée par
ces mêmes pays aux autres gros consommateurs, crée
une pénurie de l’offre. En effet, la baisse de
production de l’OPEP de 5 millions de barils par jour
(mb/j) ne sera pas compensée par les autres producteurs
et la production mondiale se contractera de 4 mb/j soit 7%.
En réaction, le prix du brut est multiplié par
quatre, passant de 3 à 12 dollars le baril, en raison
de la rigidité de la demande à court terme.
Ce niveau de prix est cependant plus compatible avec le faible
accroissement des réserves mondiales et, freinant la
consommation, permet de rétablir les conditions d’équilibre
du marché à long terme.
• Avec la révolution iranienne et la guerre entre
l’Iran et l’Irak qui s’ensuit, l’offre
mondiale se contracte à nouveau de l’ordre de
5 mb/j. L’Arabie Saoudite et les Emirats ne compensent
pas le manque de production comme ils le feront dix ans plus
tard lors de l’invasion du Koweït par l’Irak.
On assiste alors à un quasi triplement des prix entre
le début 1979 et la fin 1981.
Source :
http://www.finances.gouv.fr/Prevision/nci/nci0106/mpet.pdf
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Comment expliquer économiquement les chocs pétroliers
de 1973-74 et 1979-81 ?
Corrigé ?
Quels inconvénients peuvent amener une politique de limitation
de l'offre ?
Corrigé ?
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