La
situation de salarié est définie légalement
par la situation de subordination du travailleur vis-à-vis
du donneur d'ouvrage (le "patron"). Un salarié
est donc une personne qui travaille pour une autre : les modalités
du travail et de son paiement sont fixées à
l'avance par un contrat de travail écrit ou non.
Le salaire est la rémunération du travail du
salarié. |
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Oui,
bien sûr, un ménage peut avoir plusieurs
sources de revenus. Par exemple, un salaire si le mari est
salarié, plus un revenu d'exploitation si la femme
est commerçante, et des allocations familiales s'ils
ont des enfants. |
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L'excédent brut
d'exploitation est le solde du compte d'exploitation de
l'entreprise (le "profit économique").
Il est égal à la valeur ajoutée, diminuée
de la rémunération des salariés, des
impôts sur les produits, et augmentée des subventions
sur les produits.
Pour les entreprises individuelles, le solde du compte dexploitation
est le revenu mixte.
A noter : certains chefs d'entreprise, en particulier
ceux des sociétés anonymes ne sont pas juridiquement
et pour la comptabilité nationale classés
dans les chefs d'entreprise mais dans les salariés.
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Le salarié reçoit
le salaire net et non le salaire brut : du salaire brut
(indiqué sur la feuille de paie), sont déduites
les cotisations sociales à la charge du salarié
qui servent à financer la redistribution.
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Le tableau montre que
le total des salaires (776,1 milliards d'euros en
2001) est supérieur au total des revenus mixtes
(228,7) mais il y a plus de salariés que de patrons,
le revenu moyen des salariés n'est donc pas supérieur
à celui des chefs d'entreprise (il est très
inférieur).
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Les prélèvements
obligatoires sont les cotisations sociales et les impôts
que les ménages versent d'une part aux organismes
de sécurité sociale, d'autre part à
l'Etat.
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Les
prestations sociales n'ont pas un rôle mineur : pour
certains ménages, elles constituent le revenu essentiel
(chômeurs, retraités...) même si elles
ne représentent qu'un tiers du revenu disponible brut
total (288,6 sur 951,2 milliards d'euros). |
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Un
décile représente 10 % des ménages lorsque
celle-ci est classée selon son revenu croissant.
Le premier décile (D1) est alors les 10 % de la population
qui ont les plus faibles revenus. |
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Un ménage peut
recevoir en même temps des salaires et des indemnités
de chômage dans deux situations :
- une (ou plusieurs) personnes du ménage est salariée
alors qu'une (ou plusieurs) autre personne est chômeuse;
- les revenus sont annuels
(année 2000), une personne peut être au chômage
pendant une partie de l'année puis travailler à
un autre moment.
Dans le document, un décile est un ensemble de ménages
: certains peuvent être salariés occupés,
d'autres au chômage.
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Pour
les 10 % de ménages ayant les plus bas revenus (premier
décile : D1),
sur 100 euros de revenus en 2000, environ 44 provenaient des
salaires. |
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Les
bas revenus bénéficient davantage des indemnités
de chômage (sur 100 euros environ 15 proviennent des
indemnités de chômage pour le décile 1)
car, d'une part, le chômage réduit les revenus
et donc peut conduire à appartenir aux premiers déciles,
d'autre part, les personnes non qualifiées sont à
la fois plus touchées par le chômage et par les
bas revenus.
Les bas revenus bénéficient davantage des pensions
dont certaines sont faibles (= des retraites, sur 100 euros
du premier décile, 30 proviennent des retraites). |
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Les
hauts revenus bénéficient moins de la redistribution.
Leurs revenus sont principalement des salaires (plus de 60
% de leur revenu provient des salaires) mais ils ont plus
de revenus du patrimoine que les autres et les bénéfices
occupent une plus grande part que pour les revenus moyens. |
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Les
revenus constituent le coeur des inégalités
Rien de tel que dêtre riche pour disposer dun logement
confortable et soffrir les services dune femme de ménage...
Les revenus consituent le coeur des inégalités. La distinction
sopère dabord par les salaires, mais aussi - plus on
sélève dans la hiérarchie des niveaux de vie
- via les revenus du patrimoine. Impôts et prestations sociales corrigent
en partie les écarts, mais ceux-ci restent considérables.
Ils le sont encore plus si lon sintéresse au patrimoine
lui-même, bien plus inéquitablement réparti que les
revenus.
Source : Observatoire
des inégalités |
Les revenus liés
à la production (revenus primaires)
en 2001 : 1100,4
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+ les revenus du travail : rémunérations des salariés
(salaires bruts et cotisations sociales à la charge de l'employeur)
+ les revenus mixtes : l'excédent
brut d'exploitation des chefs d'entreprise et le revenu mixte
+ les revenus du capital (nets) : intérêts, dividendes,
loyers,... |
776,1
228,7
95,6
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Les
revenus de redistribution (revenus secondaires)
en 2001 : - 149,1 |
- les cotisations sociales versées par les ménages
- les
impôts directs payés par les ménages
+ prestations
sociales monétaires (allocations chômage, familiales, RMI
etc...)
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-
301,4
- 136,5
+ 288,6 |