Vous avez tort,
par exemple, la première case jaune indique "24 527"
il s'agit des femmes âgées de 40 à 59 ans qui sont professions intermédiaires alors que leur mère était cadre ou profession intellectuelle supérieure. Dans la hiérarchie du travail, cadre est plus élevé que profession intermédiaire. Les filles font donc "moins bien" que leur mère : il y a mobilité sociale descendante.
Les cases coloriées en jaune indiquent la mobilité descendante.

Vous avez tort,
total de la mobilité ascendante (cases roses) : 1 003 467,
total de la mobilité descendante (cases jaunes) : 194 415.
La mobilité féminine par rapport à la mère, des françaises ayant déjà eu une activité professionnelle et âgées de 40 à 59 ans en 2003 est plus souvent ascendante que descendante.
Comme pour les hommes, l'augmentation plus rapide des emplois qualifiés salariés a favorisé la mobilité sociale ascendante.

Vous avez raison,
certains changements de groupe socioprofessionnel ne correspondent pas à une montée dans la hiérarchie ni à une descente : employés et ouvriers sont par exemple au même niveau, ce sont des employés d'exécution même si les premiers travaillent dans des bureaux et commerces alors que les autres réalisent la fabrication d'un objet matériel.
D'autres groupes socioprofessionnels sont trop larges pour permettre l'évaluation de la mobilité. C'est le cas des indépendants : une fille de cadre qui devient commerçante indépendante dans un petit commerce qui survit difficilement n'est pas en mobilité ascendante alors que si elle devenait patron indépendant d'une très grande entreprise, elle le serait.
Les cases laissées en bleu correspondent à cette mobilité dont le sens est difficile à définir.