Vous avez raison,
le nombre de françaises ayant déjà occupé une activité professionnelle âgées de 40 à 59 ans en 2003 cadres ou professions intellectuelles supérieures est plus élevé que le nombre de leurs mères qui avaient ce groupe socioprofessionnel.

Vous avez tort,
l'immobilité sociale se lit dans la diagonale : 11 % des françaises ayant déjà occupé une activité professionnelle en 2003 de 40 à 59 ans en 2003 dont la mère était agricultrice exploitante sont elles-mêmes agricultrice. C'est peu ! L'immobilité est faible, la mobilité forte.
C'est également le cas des artisans-commerçantes-chefs d'entreprise.

Vous avez tort,
l'immobilité sociale se lit dans la diagonale : 19 % des françaises ayant déjà occupé une activité professionnelle de 40 à 59 ans en 2003 dont la mère était ouvrière sont elles-mêmes ouvrières ! L'immobilité est faible, la mobilité forte, même si les filles d'ouvrières ont une plus forte probabilité de devenir ouvrières : dans l'ensemble des femmes étudiées 13 % sont ouvrières (dernière colonne) alors que parmi les filles d'ouvrières 19 % le deviennent.

Vous avez raison,
l'immobilité sociale se lit dans la diagonale mais il n'est pas possible d'additionner les pourcentages qui n'ont pas le même dénominateur (les nombres de mères des différents groupes socioprofessionnels ne sont pas égaux), il faut donc reconstituer le nombre d'immobiles :
parmi les femmes dont la mère était agricultrice :
11 % x 752 023 = 82 723immobiles
parmi les femmes dont la mère était artisan-commerçant-chef d'entreprise :
9 % x 525 335 = 47 280 immobiles
parmi les femmes dont la mère était cadre ou profession intellectuelle supérieure:
43 % x 61 560= 26 471 immobiles
parmi les femmes dont la mère était profession intermédiaire :
37 % x 328 737 = 170 435 immobiles
parmi les femmes dont la mère était employée :
51 % x 1 839 757 = 928 276 immobiles
parmi les femmes dont la mère était ouvrière :
19 % x 1 150 151 = 218 529 immobiles

Au total : 1 473 774 immobiles.
Mais à qui les comparer ?
- il ne serait pas logique de comparer à l'ensemble 7 436 838 qui inclut les mères qui n'avaient pas de profession alors que le tableau ne prend pas en compte les françaises actives occupées âgées de 40 à 59 ans en 2003 qui n'ont pas de profession.
- si on compare uniquement aux mères qui avaient une profession ( 7 436 838 - 2 643 723 = 6 266 829 ) : 23 % des françaises ayant eu une activité professionnelle âgées de 40 à 59 ans en 2003 et ayant une mère active sont immobiles, 77 % sont mobiles .

La mobilité des femmes ayant déjà occupé une activité professionnelle âgées de 40 à 59 ans ayant une mère active est forte (77 %) et supérieure à celle des hommes ( 65 % de mobiles). Mais cette conclusion ne concerne qu'une partie des femmes : celles actives occupées dont la mère avait une profession.
Les emplois en diminution (agriculteurs exploitants, artisans-commerçants-chefs d'entreprise, ouvriers) régressent un peu plus vite pour les femmes que pour les hommes, entraînant une mobilité. Les femmes accèdent davantage aux emplois qualifiés.

Vous avez tort,
l'immobilité sociale se lit dans la diagonale mais il n'est pas possible d'additionner les pourcentages qui n'ont pas le même dénominateur (les nombres de mères des différents groupes socioprofessionnels ne sont pas égaux), il faut donc reconstituer le nombre d'immobiles :
parmi les femmes dont la mère était agricultrice :
11 % x 752 023 = 82 723immobiles
parmi les femmes dont la mère était artisan-commerçant-chef d'entreprise :
9 % x 525 335 = 47 280 immobiles
parmi les femmes dont la mère était cadre ou profession intellectuelle supérieure:
43 % x 61 560= 26 471 immobiles
parmi les femmes dont la mère était profession intermédiaire :
37 % x 328 737 = 170 435 immobiles
parmi les femmes dont la mère était employée :
51 % x 1 839 757 = 928 276 immobiles
parmi les femmes dont la mère était ouvrière :
19 % x 1 150 151 = 218 529 immobiles

Au total : 1 473 774 immobiles.
Mais à qui les comparer ?
- il ne serait pas logique de comparer à l'ensemble 7 436 838 qui inclut les mères qui n'avaient pas de profession alors que le tableau ne prend pas en compte les françaises actives occupées âgées de 40 à 59 ans en 2003 qui n'ont pas de profession.
- si on compare uniquement aux mères qui avaient une profession ( 7 436 838 - 2 643 723 = 6 266 829 ) : 23 % des françaises ayant eu une activité professionnelle âgées de 40 à 59 ans en 2003 et ayant une mère active sont immobiles, 77 % sont mobiles .

La mobilité des femmes ayant déjà occupé une activité professionnelle âgées de 40 à 59 ans ayant une mère active est forte (77 %) et supérieure à celle des hommes ( 65 % de mobiles). Mais cette conclusion ne concerne qu'une partie des femmes : celles actives occupées dont la mère avait une profession.
Les emplois en diminution (agriculteurs exploitants, artisans-commerçants-chefs d'entreprise, ouvriers) régressent un peu plus vite pour les femmes que pour les hommes, entraînant une mobilité. Les femmes accèdent davantage aux emplois qualifiés.